A l’issue d’une concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, des orientations fortes pour notre système de santé ont été actées :

🔹Écouter les soignants et apporter des réponses concrètes à leurs attentes

Le premier grand volet du Ségur est la revalorisation des rémunérations et des carrières : un effort sans précédent de 8,2 milliards d’euros par an a été décidé pour revaloriser les rémunérations de soignants

🔹Accélérer dans tous les domaines de la transformation de notre système de santé

▪️Répondre aux besoins en personnels et en lits : chaque année, des moyens seront dégagés pour financer l’ouverture de 4 000 « lits à la demande »
▪️Adapter le financement aux réalités d’aujourd’hui : l’objectif national de dépense de l’assurance maladie (ONDAM) sera réévalué en 2021 et rénové pour la décennie à venir (découpage et périmètre, équité de la régulation des dépenses entre les différents secteurs de l’offre de soins)
▪️un financement de 19 milliards d’euros pour les investissements.
➡️ 13 milliards d’euros de reprise de dette
➡️ 6 milliards d’euros nouveaux de plan d’investissement pour financer notamment les investissements courants (renouvellement des équipements).

▪️Les priorités d’investissement structurelles

➡️ 2,1 milliards d’euros pour les établissements médico-sociaux
➡️ Moderniser les établissements qui accueillent des personnes âgées dépendantes : un quart des places en EHPAD seront rénovées.
➡️ 2,5 milliards d’euros pour l’investissement en santé dans les territoires (projets hospitaliers, projets ville-hôpital)
➡️ 1,4 milliard d’euros sur trois ans pour le numérique («Espace numérique de santé » dès 2022).

▪️Décentraliser les décisions d’investissement

➡️ Le conseil national de l’investissement en santé, qui associera des représentants des élus, devra désormais définir les priorités nationales.
➡️ Les territoires doivent prendre la main, associant les élus régionaux, départementaux, intercommunaux et les maires. Des concertations approfondies avec les élus auront lieu dans les prochains mois.

▪️Décloisonner les liens entre ville et hôpital, entre sanitaire et médico-social

➡️ C’est l’objectif des 6 milliards d’investissements nouveaux. C’est la pierre angulaire de « Ma santé 2022 »
➡️ La bonne coordination entre la ville, l’hôpital et les établissements médico-sociaux est impératif dans la prise en charge des personnes âgées et aussi des personnes en situation de handicap.

▪️Réformer la gouvernance des établissements

➡️ Chaque établissement de santé pourra mettre en œuvre des organisations internes et des gouvernances adaptées à son contexte local.
➡️ Mieux associer les soignants et les usagers aux décisions dans les établissements.

▪️Prendre le virage du développement durable

➡️ L’une des grandes priorités du Gouvernement, c’est la rénovation des bâtiments : c’est l’un des grands axes du plan d’investissement, qui doit permettre aux établissements d’opérer cette transition énergétique et écologique.

▪️Développer la télésanté

➡️ La crise sanitaire a montré que la médecine de ville jouait un rôle crucial dans la télésanté et l’accès aux soins non programmés. Des dérogations pour la télésanté ont été prises pendant la crise. Elles ont été prolongées par décret.
➡️ Valoriser l’exercice coordonné, en ville, sous toutes ses formes (équipes de soins coordonnées pour apporter une offre de proximité) et l’accès aux soins non programmés.

▪️Résoudre les inégalités de santé

➡️ Doter chaque région d’une gouvernance stratégique de réduction des inégalités, avec des élus, des associations, des usagers, qui s’appuieront sur un comité scientifique.
➡️ Renforcer les actions des Agences régionales de santé (ARS) en direction des « travailleurs pauvres » (400 permanences d’accès aux soins de santé, 60 centres de santé « participatifs »).