Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a annoncé, hier, avoir retenu 22 sites pilotes pour expérimenter, dès janvier 2021, le service d’accès aux soins (SAS).

Objectif :
👉🏼 Répondre à la demande de soins vitaux, urgents et non programmés
👉🏼Offrir à la population une prise en charge plus lisible et coordonnée entre la ville et l’hôpital.

Simple et accessible à tous, partout en France et à toute heure, le SAS permettra à tous les Français de disposer d’une réponse à toute demande de soins.

🔷Un partenariat étroit entre médecine de ville et urgence hospitalière:
✅ Le SAS est fondé sur un partenariat étroit et équilibré entre les médecins de ville et les professionnels de l’urgence hospitalière des SAMU, en lien avec les services de secours.
✅Il repose sur une régulation commune des appels pour prendre en charge les urgences et les demandes de soins non programmés.
✅Pour cela, il associe la régulation médicale du SAMU et une régulation territoriale libérale adossées à une plateforme digitale.

🔷Ce service ne vient pas en substitution de l’accès au médecin traitant ou des organisations territoriales qui se mettent en place comme les CPTS (communautés professionnelles territoriales de santé) pour la gestion des soins non programmés. Il est un complément.

🔷22 sites pilotes, plus de 40% de la population française
✅Le choix des 22 sites pilotes du SAS, qui couvrent plus de 40 % de la population française, permet d’assurer un maillage territorial le plus large possible, en métropole et en outre-mer.
✅Ces sites concernent aussi bien des pôles urbains que des territoires moins denses ou connaissant des problématiques de désertification médicale.
✅L’expérimentation débutera dès janvier 2021 pour s’étendre jusqu’au dernier trimestre 2021. Elle permettra de définir les modalités de la généralisation du SAS sur l’ensemble du territoire avec tous les acteurs du système de santé.