Intervention en hémicycle au sujet des « Fonds d’aides au développement internationaux » pour la #Palestine

Madame la Présidente,

Madame la Ministre,

Monsieur le Président de la commission des affaires étrangères,

Mes chers collègues,

Ma question portera sur l’aide à la Palestine. Je veux avoir une pensée à toutes les victimes de ce conflit et en particulier à nos otages détenus depuis plus de 100 Jours.

La situation humanitaire à Gaza atteint des niveaux catastrophiques, nécessitant une réponse immédiate de la communauté internationale. Depuis le début du conflit, les organisations non gouvernementales présentes sur le terrain ne cessent de sonner l’alarme. Actuellement, 2,2 millions de personnes se trouvent dans une situation critique et dépendent d’une assistance humanitaire d’urgence.

La gravité de la situation est accentuée par le fait que deux tiers des hôpitaux de la région sont hors service, privant la population d’un accès essentiel aux soins médicaux. De plus, les infrastructures vitales telles que l’approvisionnement en eau et en électricité ont été coupées, aggravant encore la détresse des habitants. La suspension du traitement des eaux usées pose également un risque sanitaire majeur, menaçant la santé publique.

Il est impératif d’instaurer un cessez-le-feu immédiat afin de permettre la livraison efficace et sécurisée de l’aide humanitaire d’urgence.

Suite à l’annonce du Président Emmanuel Macron lors de la conférence humanitaire pour Gaza en novembre dernier, indiquant que la France augmenterait son soutien financier aux populations palestiniennes en allouant 80 millions d’euros supplémentaires pour l’année 2023, portant ainsi l’enveloppe totale à 100 millions d’euros.

Dans le but de mieux comprendre l’impact et la portée de cette contribution, pourriez-vous fournir des détails sur la répartition prévue de ces fonds, les secteurs prioritaires ciblés, ainsi que les mécanismes de contrôle mis en place pour assurer une utilisation transparente et efficace de ces ressources ?

Dans ce contexte, l’Agence française de développement joue un rôle crucial en surveillant attentivement l’utilisation des aides financières.

Il est impératif non seulement de maintenir cette aide pour la population à court terme, mais de l’adapter à l’explosion des besoins humanitaires. Dans le moyen et long terme, la question de la reconstruction se posera, nécessitant un soutien financier important. Comment la France envisage-t-elle d’y contribuer en mettant en place une coopération bilatérale efficace ?