Ce matin, nous avons auditionné en Commission des affaires sociales Thomas Wanecq, dont la nomination aux fonctions de directeur général de la Haute autorité de santé (HAS) est envisagée. Ma question portait sur le sport santé : la sédentarité est la première cause de mortalité évitable en France.
Nous le savons, le sport retarde la survenue de la dépendance, diminue les maladie d’origine cardiovasculaire, diminue les risques de cancer du sein… aujourd’hui, 10 millions de patients ont une affection de longue durée, ce qui représente 11 milliards d’euros de dépense, soit 60% du budget de sécurité sociale.
Alors qu’attendons-nous pour concrétiser vraiment la pratique du sport pour la santé ? Je suis convaincu que le curatif est en France trop soutenu comparé au préventif.
Une vraie révolution des mœurs est à prendre en compte avec la prescription du sport santé ! Nous nous devons de rendre soutenable le modèle économique de la santé !
