Adoption de mon amendement qui conditionne le versement des aides de la Banque Publique d’Investissement, en prêts comme en fonds propres, aux entreprises qui respectent l’obligation de publier annuellement leur index de l’égalité.
Des revenus 25% inférieurs à ceux des hommes en moyenne, moins 9% à poste égal et moins 42% en termes de retraites. Si ces chiffres sont bien connus, nous refusons de nous y habituer. Et pour avancer, il faut bien souvent conjuguer incitation et contrainte.
Je remercie madame la ministre de l’industrie Agnès Pannier-Runacher pour son soutien à cette disposition qui fera progresser l’égalité réelle dans le monde du travail.
10 ans après la loi Copé-Zimmermann, focus sur les autres avancées de cette loi que nous avons votée à l’unanimité :
Les salaires et prestations sociales ne pourront plus être versées sur le compte d’un tiers
Les familles monoparentales bénéficieront de places spécifiques en crèche
Les établissements d’enseignement supérieur devront publier un index de l’égalité et assurer un minimum de 30% de femmes dans les jurys d’admission
Les entreprises de plus de 1 000 salariés devront atteindre une proportion minimale d’un sexe parmi les postes à responsabilité : 30% dans 5 ans et 40% dans 8 ans
Les entreprises ayant une mauvaise note à l’index de l’égalité, devront publier des objectifs de progression et les mesures de corrections mises en œuvre
Des objectifs de mixité sont introduits dans la politique de soutien à la création et au développement des entreprises, de la part de la Bipfrance, avec une proportion de chaque sexe d’au moins 30% parmi les membres des comités de sélection des projets.
