L’Etat va investir, selon une nouvelle philosophie : les sortir durablement de l’assignation sociale.

8 milliards d’euros sur 4 ans, tel est le montant consacré au plan pauvreté présenté aujourd’hui par le Président de la République. Parce que 8 millions de nos concitoyens connaissent des situations de pauvreté, dont de nombreux enfants et jeunes, l’Etat va investir, selon une nouvelle philosophie : les sortir durablement de l’assignation sociale.

Pour les enfants : petit-déjeuner proposé dans les communes pauvres et les écoles prioritaires, repas à 1 euro à la cantine, fin de l’avance de frais pour la garde d’enfant, multiplication des places en crèches « à vocation d’insertion professionnelle ».

Pour les jeunes : généralisation de la garantie jeunes mise en place dans le quinquennat précédent, obligation de formation jusqu’à 18 ans, meilleurs repérage et prise en charge des « décrocheurs » et extension de l’aide sociale à l’enfance au delà de l’âge légal, jusqu’à la mise en oeuvre effective d’une solution durable, en matière de logement, d’emploi ou de formation. Nous avions d’ailleurs porté cette proposition aux côtés de la présidente de la Commission des affaires sociales, Brigitte Bourguignon, dans une récente proposition de loi.

Pour les adultes : création d’un service public d’insertion pour accompagner les bénéficiaires du RSA et création, en 2020, d’un revenu universel d’activité qui fusionnera le plus grand nombre de prestations possible et dont l’Etat sera pleinement responsable.

Ce plan a été construit à partir de rencontres avec des Français concernés par des situations de pauvreté, pour lutter contre « le déterminisme de tous les déterminismes », selon les termes d’Emmanuel Macron.

Je serai, avec mes collègues parlementaires de la majorité, aux avant-postes pour traduire ces ambitions en lois de la République, et pour appuyer les acteurs locaux dans leur mise en oeuvre concrète.