Un accord de principe a été trouvé entre les deux pays pour assurer, dès 2022, 34 jours de télétravail aux frontaliers français travaillant au Luxembourg.
Le travailleur frontalier pourra exercer son activité pendant une période de 34 jours en dehors de l’État d’activité habituel, tout en restant imposable dans cet État.
Suite à son premier engagement financier de 120 millions d’euros en 2018, le Luxembourg s’est également engagé à contribuer pour un montant supplémentaire de 110 millions d’euros afin de cofinancer des infrastructures transfrontalières.
Ainsi, le Luxembourg cofinancera bien la construction du centre de maintenance de Montigny-lès-Metz et le raccordement au réseau ; l’automatisation ou semi-automatisation de la conduite des trains et la poursuite des travaux notamment d’allongements des voies et quais dans les gares desservies sur la ligne Metz-Luxembourg.
D’autres projets sont à l’étude, comme le P&R de Longwy ou celui de la gare de Thionville, mais aussi la gratuité des transports en bus jusqu’à 5km au-delà de la frontière luxembourgeoise. Le projet de bus à haut niveau de service reliant Esch-sur-Alzette et Audun-le-Tiche est également toujours en cours, ainsi que la mise en place de pistes cyclables transfrontalières.
Sur la formation des soignants, je salue les premières avancées qui permettent :
– de poser les bases d’une coopération pour la formation des ressources humaines en santé qui garantisse leur répartition équilibrée sur tout le territoire du bassin de vie transfrontalier
– d’anticiper en commun la réforme des études en soins infirmiers et leurs évolutions, tant en France (Augmentation du nombre de places de formation dans les Instituts, cursus spécialisés et notamment IPA bac +5), qu’au Luxembourg (mise en place prévisionnelle de 8 nouveaux bachelors en soins infirmiers en 2023)
– d’une plus grande participation aux frais de formation des personnels de santé (médecins, dentistes, infirmiers, autres catégories de personnel soignant).
– d’une meilleure répartition des étudiants issus de L1 et L3 du Bachelor en santé de l’Université du Luxembourg dans les 4 universités d’accueil françaises.
Elles devront encore être confortées dans une logique de codéveloppement, comme la ministre Corinne CAHEN l’a suggéré hier, en conférence de presse, sur la formation des aide-soignants.