Commémoration du 8 maiIl y a 80 ans, une décision cruciale était prise, fixant le cap vers la Liberté. Aujourd’hui, nous honorons la mémoire de ceux qui ont tracé le chemin vers la paix et la liberté.
Parmi ces héros, les tirailleurs africains se sont distingués. Estimés à 179 000, dont 40 000 ont combattu en métropole, leur courage fut remarquable. Près de 17 000 d’entre eux ont payé le prix ultime, tombant au combat en 1940.
Ouassini Bouarfa, le quartier-maître infirmier du commando Kieffer, le seul soldat d’origine algérienne et l’un des seuls non-Européens à avoir débarqué sur les plages de Normandie, le 6 juin 1944, avec ses 177 frères d’armes français, dans le cadre de l’opération d’envergure Overlord. Salah Bouchafa refuse la victoire de l’Allemagne nazie et continue à militer dans le PCF clandestin. Il est arrêté le 27 juin 1941 à Clichy, puis interné au camp de Compiègne. Le 24 janvier 1943, il est déporté au camp de concentration de Sachsenhausen où il reçoit le matricule 59101. Salah Bouchafa meurt à Dachau le 6 avril 1945 lors d’un bombardement.Deux oubliés de l’histoire parmi tant d’autres…
Leur dévouement et leur sacrifice ont été les fondations sur lesquelles notre République s’est élevée.
En nous réunissant aujourd’hui, nous honorons leur héritage et proclamons notre attachement indéfectible à la Liberté, à la République, à la France.
Ensemble, nous disons : Vive la République, Vive la France.
