Je suis intervenu au nom du groupe Renaissance ce matin en faveur de l’avenant au protocole d’accord signé en 2018 entre la France et le Luxembourg qui répond aux enjeux liés à la circulation des personnes et des biens entre nos deux pays.

  • Renforcement du transport ferroviaire : L’avenant prévoit la ratification d’un accord qui renforce notre engagement en faveur du transport ferroviaire transfrontalier. Chaque partie augmentera sa contribution de 110 millions d’euros, portant l’investissement total à 440 millions d’euros. Ces fonds seront utilisés pour la construction d’un centre de maintenance de Metz Métropole et pour l’automatisation ou la semi-automatisation de la conduite des trains et des systèmes de communication associés.
  • Mobilité durable : Cet accord facilitera les déplacements des travailleurs transfrontaliers et favorisera une mobilité plus durable entre nos deux pays. Il contribue ainsi à répondre au développement croissant de l’emploi frontalier.
  • Coopération franco-luxembourgeoise : La coopération transfrontalière entre le Luxembourg et la France s’est intensifiée depuis la création de la Commission intergouvernementale (CIG) franco-luxembourgeoise en 2010. Cette coopération bénéficie à nos territoires frontaliers et à leurs habitants, favorisant les échanges dans de nombreux domaines.
  • Méthode de travail efficace : Je salue la méthode utilisée, qui a impliqué les élus locaux, les parlementaires et le préfet à travers des groupes de travail. Cette approche collaborative a permis de concrétiser des projets partagés avec nos amis luxembourgeois, notamment en matière de financement.
Malgré tout nous devons aller encore plus loin. Il est important de prendre en compte les énormes besoins en matière de dépenses résidentielles. Il est également important de garantir un maillage complet du territoire en accordant une attention particulière aux liaisons ferroviaires secondaires et en envisageant des solutions telles que les Bus à haut niveau de service.