Aujourd’hui, de retour à l’Assemblée, j’ai interrogé Mme la Ministre du travail, sur les enseignements de la crise du #COVID19, en matière de pratiques de télétravail pour les travailleurs frontaliers.

🗂Des aménagements fiscaux ont pu être trouvés entre le Gouvernement de la République Française et celui du Grand-Duché du Luxembourg, pour permettre aux nombreux travailleurs frontaliers de travailler chez eux durant la crise, sans modification de l’assujettissement fiscal.

🗂Des aménagements en termes de cotisations sociales ont pu être trouvés, à l’échelle européenne, pour conserver une affiliation des salariés à la sécurité sociale luxembourgeoise, quand bien même la totalité de leur travail était effectué en France.

Si les aspects fiscaux ne sont pas l’entrave principale, en raison de taux comparables de part et d’autre de la frontière, le niveau de cotisations sociales au Luxembourg, les garanties qu’elles ouvrent et les prestations familiales auxquelles elles donnent droit, offre un net avantage aux salariés qui y sont assujettis.

Pour autant, la qualité des relations sociales et familiales, la fluidité de nos moyens de transport, la préservation de notre environnement, et même -la crise nous l’a appris- la productivité, plaideraient pour un maintien massif de la possibilité de télétravailler en zone frontalière, bien au delà de 25% du temps de travail.

▶️ Dès lors, je souhaitais connaître les démarches entreprises par le Gouvernement français, vis-à-vis du Gouvernement luxembourgeois d’une part, de l’Union Européenne d’autre part, pour favoriser une massification du télétravail et répondre à cette aspiration légitime de plusieurs dizaines de milliers de nos concitoyens.